La production de réalité induite par les médias et les nouvelles technologies accélère la transformation du monde, qui passe d'une entité tangible à une variation de récit intangible. Notre existence trop rapidement transformée par la technologie crée une dissonance cognitive qui se propage bien trop vite dans toute l’humanité. Les réalités constamment construites se confrontent et s'entraînent dans une boucle de subversion et de reconstruction. L’individu faisant partie du monde est au cœur de ce processus, mais il se retrouve souvent involontairement à l’écart, il est spectateur de la fiction de son existence. Dans un monde accéléré, chacun se met dans une lutte de déplacement intensifiée entre associé et dissocié.
Jingyu Cao se concentre sur la fictionnalité de la réalité, manifestée à la fois dans l’espace et le temps, à l’heure où la cartographie du monde se mue. Adoptant une perspective dialectique, elle explore la causalité interdépendante à l'ère de l'Androcène et examine notre existence, conditionnée par les enchevêtrements entre l'organique des médias et des technologies. Ces enchevêtrements, pertinents tant sur les plans géopolitique que biopolitique, sont au cœur de sa démarche artistique qui fusionne la réalité virtuelle et la réalité reconstruite à travers la photographie, l'image générative, l'animation 3D, ainsi que le son et/ou le texte.
Jingyu Cao se concentre sur la fictionnalité de la réalité, manifestée à la fois dans l’espace et le temps, à l’heure où la cartographie du monde se mue. Adoptant une perspective dialectique, elle explore la causalité interdépendante à l'ère de l'Androcène et examine notre existence, conditionnée par les enchevêtrements entre l'organique des médias et des technologies. Ces enchevêtrements, pertinents tant sur les plans géopolitique que biopolitique, sont au cœur de sa démarche artistique qui fusionne la réalité virtuelle et la réalité reconstruite à travers la photographie, l'image générative, l'animation 3D, ainsi que le son et/ou le texte.